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Introduction Ce cancer représente 1 à 2% des cancers masculins. Le groupe d’âge le plus à risque est celui situé entre 15 et 35 ans. Ce cancer est bilatéral dans 1 à 2% des cas. Après guérison d’un cancer du testicule, la probabilité d’avoir un cancer sur le testicule opposé est de 2 à 5% dans les 25 années suivantes. Anatomie Ce positionnement leur permet de rester à une température légèrement inférieure à celle du corps, condition indispensable à la formation de spermatozoïdes viables. Fonction Les testicules produisent aussi une hormone, la testostérone qui assume diverses fonctions :
Les facteurs de risque Le second facteur de risque est l’atrophie testiculaire (diminution du volume testiculaire) en particulier après les oreillons ou après un traumatisme. Les symptômes Parfois, d’autres symptômes apparaissent :
Le diagnostic Une palpation abdominale et du creux sous-claviculaire permet de détecter l’existence d’une inflammation ganglionnaire. Des examens de confirmation sont alors prescrits :
Généralement, dans ce type de cancer, la simple palpation d’une tumeur solide confirme la malignité de la tumeur. Ainsi, la décision d’une intervention chirurgicale d’ablation immédiate du testicule ne nécessite pas d'autre examen complémentaire. Notons qu’aucune ponction du testicule à travers la peau n’est pratiquée pour décider de l’opération en raison du risque de propager les cellules cancéreuses au scrotum et/ou aux ganglions inguinaux (situés dans l’aine). Le malade est adressé à un centre spécialisé (CECOS) pour une conservation de sperme avant chirurgie. Les différents types de cancer du testicule La plupart des tumeurs du testicule sont issues de cellules dites germinales, c’est-à-dire celles qui permettent la formation des spermatozoïdes. Les tumeurs germinales sont soit séminomateuses soit non-séminomateuses soit mixtes. Chaque type est traité différemment. Certaines tumeurs sont non-germinales c’est-à-dire qu’elles proviennent de cellules autres que celles permettant la formation des spermatozoïdes (sarcomes, lymphomes, leucémies…). Il existe également des métastases testiculaires provenant de cancers touchant d’autres organes (poumon, prostate, tube digestif…). Les extensions Les ganglions sont analysés sur un scanner abdominal et thoracique et si nécessaire suite à un prélèvement appelé curage ganglionnaire pour examen microscopique . Lorsqu’une prolifération de cellules testiculaires cancéreuses atteint d’autres organes tels les poumons, le foie, les reins, les os, on se trouve alors face à un cancer métastatique. Les marqueurs retenus Attention ! Ce n'est pas parce que les marqueurs sont normaux qu'il n'existe pas de tumeur. Deux marqueurs tumoraux essentiels sont donc dosés dans le sang avant tout traitement :
Les traitements possibles
Les effets secondaires L’ablation d’un testicule ne compromet pas les fonctions sexuelles et la fertilité. En effet, le testicule restant peut produire le sperme et les hormones nécessaires à la reproduction. La conservation de sperme permet une paternité ultérieure si le testicule restant est insuffisant. La chimiothérapie peut entraîner des nausées ou vomissements, la perte des cheveux et accroître le risque d’infections. Certains médicaments peuvent aussi provoquer l’infertilité mais généralement celle-ci revient environ 2 à 3 années après la fin du dernier traitement. Une surveillance accrue Les consultations de surveillance nécessitent un examen complet (clinique, un dosage des marqueurs et du LDH, un scanner abdominal et thoracique, une échographie du testicule restant). Si le bilan est satisfaisant, la surveillance doit être soutenue pendant 5 ans.En cas de masse tumorale résiduelle, une nouvelle intervention chirurgicale est alors nécessaire, complétée d'une nouvelle chimiothérapie. Plus d'informations, consultez notre rubrique "les liens utiles" |