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Introduction
Le cancer du pancréas représente la 5ème cause de décès par cancer dans les pays industrialisés. Il touche plutôt les hommes en général âgés de plus de 50 ans.

Il touche presque toujours la partie de la glande qui secrète les enzymes digestives.

Il s’agit d’une tumeur très grave dont les chances de guérison sont faibles car généralement lorsque les symptômes apparaissent, la tumeur est déjà évoluée et non extirpable.

Souvent, en effet, la tumeur a déjà formé des métastases dans les ganglions lymphatiques voisins, voire dans le foie ou d'autres organes.

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Les symptômes
Malheureusement, le cancer du pancréas est souvent diagnostiqué lorsqu'il est déjà à un stade avancé.

Or, les possibilités d’exérèse totale des cancers du pancréas passent aujourd’hui par un diagnostic précoce. Ce diagnostic précoce ne peut être réalisé que par la sélection de patients dits à haut risque de développer cette pathologie, comme les malades atteints de pancréatite chronique ou les diabétiques par exemple.

Les symptômes du cancer du pancréas sont toujours atypiques et se manifestent les plus fréquemment par :

  • une perte de poids et d’appétit,
  • une douleur dorsale aiguë,
  • une urine foncée,
  • des selles décolorées,
  • des phlébites superficielles ou thromboses,
  • un état dépressif,
  • la jaunisse ou ictère lorsqu’il y a compression des voies biliaires.

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Les facteurs de risque
Le tabagisme est certainement un facteur de risque, les fumeurs étant beaucoup plus atteints que les non-fumeurs.

Dans les pays où l’alimentation est riche en matières grasses, l’incidence du cancer du pancréas est plus élevée.

Le café et l’alcool sont également incriminés mais les données actuelles ne permettent pas pour autant d’établir une relation directe avec le cancer du pancréas.

Enfin, les personnes atteintes de pancréatite chronique ont un gros risque de développer ce type de cancer.

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Le diagnostic
Le diagnostic doit être fait à une phase précoce, et la classification repose sur le bilan d'extension.

Les techniques d’imagerie sont devenues essentielles avec :

  • l'échographie,
  • le scanner ou l’IRM,
  • l’endoscopie et l’écho-endoscopie.

Ceux-ci ont nettement amélioré la visualisation de l'envahissement vasculaire, élément majeur d'opérabilité ou non.

Le scanner donne aussi par sa sensibilité outre la localisation de la tumeur, son bilan d'extension.

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Les traitements possibles
L’ablation chirurgicale de la tumeur constitue la seule chance de guérison pour le malade pour autant que la tumeur se limite au pancréas ; cette intervention ne concerne cependant que 25% des patients.

L’intervention comprend l’ablation d’une partie de l’estomac, de la vésicule biliaire, d’une partie des voies biliaires, de la tête du pancréas et de la totalité du duodénum.

La plupart des patients dont la tumeur est avancée présentent un ictère ou jaunisse à cause de la compression des voies biliaires. Si la tumeur comprime également le duodénum, elle peut rendre difficile le passage du bol alimentaire dans l’intestin. La chirurgie permet dans ces cas de soulager le malade en procédant à la dérivation des voies biliaires ou de l’estomac directement dans l’intestin grêle.


1. Le traitement des cancers localement avancés ou métastatiques

La chimiothérapie

Très peu de produits de chimiothérapie ont montré une activité anti-tumorale efficace lorsqu’ils sont utilisés en mono-chimiothérapie car le cancer du pancréas a la réputation d’être chimio-résistant. Certaines molécules comme la Gemcitabine ou le Docetaxel sont de plus en plus utilisées.

En terme de poly-chimiothérapie, quelques nouvelles combinaisons récentes mais encore en évaluation sont porteuses d'espoir.

La chimiothérapie a pour objectif d'améliorer la qualité de vie en diminuant les symptômes liés à la maladie.


La radio-chimiothérapie

L’association de radio-chimiothérapie concomitante est souvent utilisée dans les formes localement avancées non-opérables mais non métastatiques.


2. Le traitement adjuvant

L’efficacité de la chimiothérapie adjuvante post-opératoire n’a pas encore été démontrée.

La radiothérapie post-opératoire plus ou moins associée à une chimiothérapie concomitante de potentialisation est souvent utilisée dans les formes à haut risque.

La radiothérapie permet de diminuer les douleurs abdominales dont souffrent beaucoup de patients mais elle ne reste guère plus efficace que l’injection de médicaments antalgiques.

Pour conclure, le traitement médical classique conserve donc un rôle encore limité dans la prise en charge des adénocarcinomes du pancréas. La recherche clinique est active dans ce domaine.

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