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Introduction Parfois une tumeur peut être bénigne touchant généralement des femmes jeunes ; il s’agit alors d’un kyste (masse solide non cancéreuse) qui ne prolifère pas mais qu’il est indispensable d’enlever par intervention chirurgicale s’il persiste ou s’il grossit. Une tumeur cancéreuse maligne atteint un ou les deux ovaires, organes qui assurent la formation des ovules (cellules qui interviennent dans la reproduction) et produisent des hormones féminines jusqu'à la ménopause. Il existe plusieurs sortes de cancers selon le type de cellule qui est à son origine : il s'agit le plus souvent d'un adénocarcinome . Les tumeurs malignes peuvent se former sur le pourtour externe de l’ovaire ou à l’intérieur de celui-ci. Le cancer de l’ovaire est une pathologie parfois sévère, parce que ses symptômes sont difficiles à déceler et que le diagnostic n’est souvent posé qu’à un stade avancé de la maladie (75% des cas). Il est le cinquième type de cancer le plus commun chez la femme et le plus sérieux cancer gynécologique. Causes et symptômes Ce cancer ne peut pas être dépisté en raison de son apparition rapide et faute de méthode efficace. Il est révélé par des troubles vagues qui peuvent être associés à n’importe quelle affection : ballonnement intestinal, saignements anormaux, fatigue, constipation, perte d’appétit, besoin fréquent d’uriner, désordres digestifs, crampes, douleurs à l’estomac sont parmi les premières manifestations de la maladie. Lorsque ces premiers symptômes deviennent plus récurrents, cela signifie souvent que la maladie se situe déjà à un stade avancé ; des douleurs pelviennes (dans le bas du ventre) et un gonflement au niveau de l’abdomen sont alors le signe que le cancer s’est propagé à l’extérieur des ovaires. Anatomie pathologique Les types principaux sont :
L’extension est souvent locale au niveau des organes pelviens ; elle peut aussi être ganglionnaire ou péritonéale, c’est-à-dire dans le ventre. Les quatre phases de la maladie
Traitements La chirurgie est un temps essentiel du traitement. L'intervention consiste à ouvrir l'abdomen (laparotomie) afin d’une part d’inspecter la totalité de la cavité abdominale et ses différents organes et y détecter les lésions cancéreuses, et d’autre part, de procéder à l'ablation de la tumeur voire de la totalité des organes génitaux féminins (ovaires, utérus, trompes). Cet acte chirurgical s’appelle une hystérectomie élargie. La chirurgie est souvent associée à une chimiothérapie afin d’éliminer toute trace de cellules cancéreuses et d’empêcher leur prolifération dans le reste de l’organisme. La radiothérapie autrefois utilisée est aujourd’hui pratiquement abandonnée. Parfois, une deuxième laparotomie est nécessaire pour évaluer ou compléter les résultats de la chirurgie initiale si celle-ci était initialement incomplète. En effet, les examens radiologiques (échographie et scanner) sont inappropriés pour détecter de petits résidus tumoraux. Il est indispensable d'avoir une décision multidisciplinaire (chirurgien et oncologue médical) pour déterminer la meilleure stratégie thérapeutique pour ce cancer de l'ovaire. Plus d'informations, consultez notre rubrique "les liens utiles" |