Par cancers gynécologiques, on entend plus particulièrement les 3 pathologies suivantes :
- le cancer de l'endomètre,
- le cancer du col de l'utérus,
- le cancer de l'ovaire.
Le cancer de l'endomètre s'appelle aussi cancer de l'utérus.
L'endomètre est la muqueuse qui tapisse l'intérieur de l'utérus.
Le cancer de l'endomètre est le cancer le plus fréquent du pelvis féminin, une fois et demi plus fréquent que le cancer de l'ovaire, trois fois plus fréquent que le cancer du col de l'utérus.
Le cancer de l'endomètre est hormonodépendant, c'est-à-dire qu'il dépend pour se développer des oestrogènes exogènes.
L'âge moyen des patients est de 61 ans avec une majorité de cas situés entre 50 et 69 ans. 5% des cancers sont diagnostiqués avant 40 ans, 25% avant la ménopause.
Les facteurs de risques sont en général :
- l'obésité,
- la nulliparité (pas d'enfant),
- la ménopause tardive.
L'hypertension artérielle et le diabète sont souvent associés au cancer de l'endomètre.
Enfin, les femmes porteuses d'une mutation sur un gène MSH2, MLH1 ou MSH6 se voient proposer un examen gynécologique annuel dès l'âge de 30 ans, complété par une échographie.
Pour plus d'information sur la question héréditaire de ce type de cancer, veuillez cliquer ci-après : "Surveillance de l'endomètre (corps de l'utérus) par échographie et hystéroscopie" sur le site de l'HNPCC France.
Le traitement repose sur la chirurgie avec ablation de l'utérus, des ovaires, des trompes et des ganglions. La chirurgie peut-être suivie d'une radiothérapie externe et/ou d'une curiethérapie du fond vaginal à l'aide d'éléments radioactifs placés dans le vagin.
L'hormonothérapie avec des progestatifs et la chimiothérapie sont réservées aux formes avancées ou aux rechutes.