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Introduction Or la douleur affecte le patient à trois niveaux :
Soulager la douleur est donc pour le médecin éthiquement essentiel. L'Organisation Mondiale de la Santé a recommandé que chaque pays fasse de la politique de lutte contre la douleur cancéreuse une priorité. Les causes et les mécanismes de la douleur
Les douleurs liées à l'évolution tumorale représentent la majorité des cas.. Les douleurs en rapport avec le traitement du cancer concernent 20% des malades. Il s'agit souvent des douleurs post-chirurgicales et post-radiothérapie. Dans une moindre mesure, des mucites temporaires ou de rares douleurs de neuropathies peuvent être un effet indéniable de certaines chimiothérapie. Parfois encore, les douleurs sont indirectement en rapport avec les traitements comme l' immunodéficience provoquant des zonas ou la corticothérapie responsable d' ostéoporose et de tassements de vertèbres. Les douleurs sans relation avec la maladie cancéreuse représentent moins de 10% des cas. Il peut s'agir aussi de céphalées ou d'autres pathologies douloureuses bénignes préexistantes au cancer. Il est essentiel que le patient parle de sa douleur et qu'il la décrive précisément pour aider le médecin à comprendre et à lui donner l'antalgique efficace. Le diagnostic et l'évaluation de la douleur La première étape a pour but d'identifier l'intensité, la localisation et les causes de la douleur afin d'instituer au plus vite un traitement adapté. Cette évaluation comprend :
Cette première évaluation a pour but d'instaurer un traitement antalgique rapidement efficace, d'établir un projet réaliste de prise en charge au domicile familial et d'obtenir une amélioration du sommeil et de la vie quotidienne. Il faut après instauration du traitement que le patient évalue son efficacité. Le suivi est en effet indispensable pour évaluer l'efficacité du traitement antalgique, ses effets secondaires en particulier à la phase d'initiation du traitement. L'évaluation continue est fondamentale pour réévaluer la douleur et ajuster les traitements anti-douleurs, d'où l'importance de bien expliquer au malade ce qu'on attend de lui. D'une manière générale, toute réapparition ou intensification de la douleur initiale peut faire craindre une évolutivité de la maladie cancéreuse, sauf exception. Le traitement de la douleur Les deux questions se posent :
Les traitements de la douleur sont les suivants :
Enfin, il faut insister sur la prise en charge psychologique du patient et minutieusement évaluer ses troubles dépressifs et ses manifestations émotionnelles. Les échanges avec la famille sont indispensables car la famille est essentielle au soutien psychologique du malade. Parfois la prise en charge des troubles psychologiques par un spécialiste est nécessaire face à un état dépressif sévère. Pour conclure, rappelons que le traitement antalgique de la douleur cancéreuse fait partie intégrante de la prise en charge globale d'un malade au même titre que le traitement spécifique qui lui est administré. Plus d'informations, consultez notre rubrique "les liens utiles" |