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Généralités
1. L'épidémiologie

Le cancer du testicule est rare, 1% des cancers.
Il survient entre 20 et 40 ans. Les facteurs de risque sont la cryptorchidie, le cancer controlatéral et le syndrome de Klinefelter.

2. L'anatomopathologie (WHO, Armed Forces Institute of Pathology)

Parmi les tumeurs germinales qui représentent 95 % des tumeurs du testicule, 60 % ont un contingent cellulaire unique et 40 % sont des tumeurs mixtes. Les séminomes représentent 40 à 50 % des tumeurs. Les tumeurs germinales non séminomateuses (TNGS) : carcinome
embryonnaire, tumeur du sac vitellin (Yolk sac tumeur), tératome et choriocarcinome représentent 50 à 60 % des tumeurs. A ce groupe se rattachent toutes les tumeurs séminomateuses associées à une augmentation du taux d'alpha-fœto-protéine (aFP) qui seront traitées également comme des tumeurs non séminomateuses. Les tumeurs mixtes sont très fréquentes et seront également traitées
comme des TGNS. Les autres tumeurs primitives sont les tumeurs à stroma gonadique : tumeur à cellules de Leydig, à cellules de Sertoli, et les tumeurs de la granulosa. Le risque de métastase est faible en cas de tératome, et majeur en cas de choriocarcinome.

Parmi les tumeurs à contingent cellulaire unique, le séminome représente 30 % des cancers du testicule, le carcinome embryonnaire 3 %, le tératome 2,7 %, le choriocarcinome 0,03 % et les tumeurs du sac vitellin 2,4 %.
Les tumeurs mixtes les plus fréquentes associent carcinome embryonnaire et tératome ± séminome, carcinome embryonnaire et sac vitellin ± séminome, carcinome embryonnaire et séminome, tumeur du sac vitellin et tératome ± séminome, choriocarcinome et toute autre histologie.

3. La classification

4. Le pronostic

Tous stades confondus, les séminomes ont une taux de guérison de plus de 80% et les tumeurs non séminomateuses de 75%.

La classification de la Conférence Internationale de Consensus distingue :

Les tumeurs de bon pronostic

TGNS (56 % des TGNS) :

Séminomes (90 % des séminomes) :

Les tumeurs de pronostic intermédiaire :

TGNS (28 % des TGNS) :

La survie sans progression à 5 ans est de 75%, la survie globale de 80%.

Séminomes (10 % des séminomes) :

La survie sans progression à 5 ans est de 67%, la survie globale 72%.

Les tumeurs de mauvais pronostic :

TGNS (16 % des TGNS) :

La survie sans progression à 5 ans est de 41%, la survie globale de 48%.

Séminomes :

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La stratégie thérapeutique
1. Les séminomes

Stade I

Stade II

« non bulky »

« bulky »

Stade III

2. Les tumeurs germinales non séminomateuses

Stade I

Stade IIA et IIB

Stade IIC et III

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Les protocoles

La chimiothérapie intensive avec autogreffe de mœlle ou de cellules souches périphériques est expérimentale et peut représenter une option thérapeutique pour des patients sélectionnés.
A l'étude, les nouvelles drogues : paclitaxel, oxaliplatine et gemcitabine.

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