Les leucémies aiguës myéloblastiques sont plus fréquentes avec l'âge, surtout à partir de 60 ans. Elles sont également réparties dans les 2 sexes.
Un antécédent de traitement antitumoral, en particulier les chimiothérapies à base d'alkylants, ou d'une autre hémopathie (en particulier les syndromes myéloprolifératifs comme la leucémie myéloïde chronique ou les myélodysplasies avec excès de blastes) sont retrouvés dans 15% des cas et constituent un facteur aggravant. Le délai entre une première chimiothérapie et la leucémie aiguë myéloblastique est de l'ordre de 5ans.
Certaines maladies congénitales sont corrélées à un risque important de leucémie aiguë myéloblastique comme la trisomie 21 qui multiple ce risque par 20.